dimanche 29 juin 2014

Nouméa - Nouvelle Calédonie

Avant le départ, la Nouvelle Calédonie faisait partie de nos étapes "plage et cocotiers" mais nous connaissions peu de choses sur ce pays. 
Il y avait juste ce que nous en avaient raconté les copains passés par là (JR, Baptiste, et Roxanne par extension). 
Et Maria avait aussi gardé le souvenir d'une carte postale reçue en 6ème d'une copine partie à l'Ile des Pins, endroit paradisiaque où l'on buvait du lait de coco sur la plage... Le genre d'images qui marquent!

Vue de notre studio à Nouméa

Nous séjournons à Nouméa dans un studio chez l'habitant par commodité. Au final, c'est une très agréable surprise que de se réveiller avec une vue imprenable sur la mer et les montagnes ! En plus, l'accueil de Manu, notre hôte, est au top. Nous sympathiserons autour de quelques verres pendant notre séjour!

Centre Jean-Marie Tjibaou

Nouméa est une ville sans beaucoup d'attraits (architecture  basique et dépareillée, pas de monuments, ses quelques boutiques ferment tôt) hormis son cadre. Heureusement ses baies sont magnifiques! 
Anse Vata, Baie des Citrons, des noms qui sentent bon le soleil...

Nous apprécions aussi beaucoup la Fondation Jean-Marie Tjibaou pour la culture kanak et des îles du Pacifiqie. Son emplacement sur la Presque-île de Tina est enchanteur. Son architecture, oeuvre de Renzo Piano (centre Pompidou), est à la fois moderne et traditionnelle. Une réussite!

Nous y déjeunons le premier jour en terrasse face à des jardins luxuriants, et peu à peu découvrons des pans de la culture et de l'histoire de la Nouvelle Calédonie. 
Les Accords de Matignon? On avait 10 ans, et ce n'est pas le genre de choses qu'on apprend à l'école en France. Alors, aujourd'hui, on dit "merci wikipedia"!

Vue de l'Anse Vata

Parce que le monde est décidemment petit, nous retrouvons ici, Romain, un copain de l'Ipag, venu s'installer sur le Caillou il y a 10 ans!
Nous nous retrouvons un soir dans les bars animés de la Baie des Citrons.
Puis à l'occasion de la Fête de la Musique, nous passons une sympathique soirée dans un restaurant à tapas avec Romain et sa femme Florence. Pinchos de cerf mariné, tapas de crevettes calédoniennes, musique live: on se régale! :-)

Alex, Romain et Florence

Parc Naturel de la Rivière Bleue

Nous profitons de notre séjour dans le sud de l'île pour faire une excursion au Parc de la Rivière Bleue... qui se serait plus justement appelé "Parc de la Terre Rouge"! 
En effet, situé dans le maquis minier calédonien, le sol de ces montagnes est constitué d'une latérite rouge foncée épaisse. On nous avait prévenus, on le confirme, les vêtements n'en reviennent pas indemnes!

Lac Yaté et montagnes rouges

Alex le biker

Nous louons des vélos pour nous promener dans le parc naturel. Un peu de sport ne fait pas de mal!

Les paysages de ces montagnes sont superbes et colorés. C'est aussi un lieu unique où vivent une faune et une flore endémiques. On aura d'ailleurs la chance de croiser 2 cagous! 
Le cagou kesako? C'est l'oiseau emblématique de la Calédonie. Il ne vole pas (il trotte), il fait son nid au sol et pousse des cris très surprenants. Une rareté!

Cagou

Côté faune, nous verrons aussi des perruches et autres "siffleurs" à gorge jaune.
Côté flore, outre les palmiers à échasses, banians et les fougères arborescente qui nous protègent de la pluie, le point d'orgue de notre journée sera de voir notre premier kaori!
Ce kaori millénaire est un peu le roi de la forêt dans le Pacifique. Celui-là a un tronc de 2,7m de diamètre pour un feuillage de 35m d'envergure. Majestueux! C'est d'ailleurs un arbre sacré chez les Maoris.

Maria et notre premier kaori

Avant notre départ de Nouméa nous  serons aussi invités à dîner chez Romain et Florence. Des plats locaux délicieux, une maison très agréable, un joli couple. Bravo!

"Merci à vous deux pour votre accueil, vos cadeaux et vos bons conseils! Bises,
et à la prochaine fois en métroprole!
Alex et Maria"

mercredi 25 juin 2014

Capricorn Coast - Australie



Nous finissons notre séjour en Australie sur les routes de la Capricorn Coast avant de reprendre l'avion à Brisbane.

Nous pensions que la côte du Queensland était touristique. Que nenni! Nous arrivons dans des endroits quasi déserts en basse saison. (Situation très agréable à la plage! Plus compliqué quand on ne trouve pas où dîner...)
L'Australie a parfois un petit goût de farwest!..

Mangrove à Town of 1770.

La Capricorn Coast tient son nom du tropique qui la traverse. Malgré l'hiver, le temps y est doux. Les paysages alternent forêts, champs de canne à sucre, vergers et plages...

Nous faisons escale dans un village nommé "1770" (!), et profitons de sa lagune et de sa charmante plage bordée de mangrove. Détente, messages dans le sable, déjeuner les pieds dans l'eau... Très agréable!

Un pélican aucunement impressionné...

Les pieds dans l'eau, la tête au soleil...

Pareil!

Déjeuner. Vue depuis le snack du camping... ;-)

Fish ans chips du jour!

Exemple de patriotisme australien, une pub pour la bière Coopers. "Fabriquée en Australie. Détenue en Australie."


Nous reprenons la route. Et quelle route! Très beau spectacle. On s'arrète régulièrement faire des photos des paysages.

Mais pas d'autoroutes ici! (Comment est-ce possible vu les distances?!?) Les "Highways" australiennes sont en fait des nationales étroites limitées à 110km/h. Conduire ici demande donc beaucoup de vigilance. 

Il y a face à vous des "road trains", gros camions du type trucks américains, et bien sûr parfois des animaux sauvages... Sportif!!

On the road again...

Sur les routes, nous avons vu beaucoup d'animaux : kangourous, wallabies, koalas trotteurs, oiseaux en tous genres... Si nous n'avons pu éviter un petit rongeur, nous sommes contents d'avoir su slalomer autour d'un hérisson (echnida). Plus cocasse, nous avons freiné à 2m d'un aigle (!) qui prenait son envol depuis sa proie écrasée sur le bas-coté... 
Enfin, nous avons rencontré sur notre chemin un sympathique kangourou gris, qui était lui totalement figé au mileu de la route. Stupéfait ou endormi??? Le fait est que nous avons du nous arrêter et klaxonner pour le faire fuir!!

Boîte aux lettres bonbonne.

Nous tenons aussi à rendre hommage à la créativité des Australiens en matière de boîtes aux lettres.
Du bidon de lait jusqu'au four à micro-ondes, en passant par la bonbonne de gaz, tout se récupère et se transforme ici!

Boîte aux lettres micro-ondes.

Dernier soir en Australie. 
Nous avons prévu de dormir à Bundaberg, la capitale australienne du sucre (donc grande ville animée a priori). 
Mais, après avoir écumé auberges de jeunesse pleines (de saisonniers) ou glauques (ex: ancienne prison reconvertie!) et les motels hors de prix avec vue sur la route, nous décidons de rouler 50 km de plus et de nous offrir une nuit dans un Bed&Breakfast à la campagne!

Petit-déj vue sur la campagne.

Nous sommes accueillis par une charmante dame. Son cottage en bois est très cosy et décoré avec soin.
Le meilleur de l'expérience reste malgré tout notre dernier petit-déjeuner australien: au soleil, sur la terrasse, avec confitures maison et vue sur les champs... 
Un petit bonheur! 

dimanche 22 juin 2014

Les îles des Whitsundays à la voile


Appareillage d'Airlie Beach

On nous avait beaucoup vanté la beauté de l'archipel des Whitsundays, 74 petites îles d'origine volcanique situées dans la zone de la Grande Barrière de Corail. 

L'idéal étant de les découvrir par la mer, nous avons cherché dans les petites annonces un bateau pour nous accueillir.

Notre catamaran

C'est ainsi que nous passons 3 jours sur un vieux catamaran avec son propriétaire néo-zélandais et un jeune couple d'Allemands. Un voyage folklorique par moments (quasi pas d'électricité et d'eau douce à bord) mais plus abordable et surtout plus intimiste que les croisières organisées par les tours operators!

Les moussaillons découvrent le navire.

Le courant passe très bien avec nos compagnons de navigation, Maike et Florian, qui sont sillonnent l'Australie en campervan depuis 8 mois. (C'est important la bonne entente sur un bateau!) On cuisine à tour de rôle, on part en excursion ensemble, etc. 

Notre capitaine lui est un "personnage", comme on dit!
Maori de Nouvelle-Zélande, ancien artiste, il vit en Australie un peu comme un vieux loup de mer et a ses lubies. Mais c'est aussi quelqu'un de jeune d'esprit et un amoureux de la nature qui partage avec nous ses connaissances sur la faune et la flore locales. Et savoir à quoi ressemble un aigle de mer, on aime ça!

Carte des Whitsundays.

Nous quittons Airlie Beach au lever du jour. Et nous navigons sans encombre jusqu'à notre première escale, l'île de South Molle.
Là-bas, le seul hôtel de l'île est fermé car c'est le week-end (!). Nous sommes donc seuls au monde.

Nous explorons les sentiers de l'île qui offrent de beaux points de vue. Et nous nous acharnons sur quelques noix de coco "à point" pour en déguster lait et chair. Un régal! 

Alex se bat avec la noix de coco.

Hélas, c'est l'hiver, et le temps change rapidement. Nous finissons notre excursion sous la pluie et restons l'après-midi coincés dans le bateau au mouillage.

"I'm the king of the world" (sic Titanic)

Le lendemain matin la pluie a fait place à ciel plus clément. Nous rejoignons donc Whitsunday, l'île principale de l'archipel.

Maria scrute l'océan.

Le sommet de Whitsunday culmine à 450m et nous offre un superbe panorama sur une vingtaine d'îles autour de nous.

Vue sur l'archipel.

Grimpette du Mont Whitsunday... en tongs!

Le vent souffle bien. Nous navigons une bonne partie de l'après-midi. 
Alex est ravi de reprendre du service. Mais lui qui a pris l'habitude d'être capitaine, il se retrouve cette fois moussaillon. Pas facile pour l'ego! Plus salissant aussi quand il s'agit de remonter l'ancre ou de s'amarrer à une bouée... ;-)

Hook island, eau turquoise et pins.

Nous avançons dans une des longues baies de Hook Island pour y passer la nuit: la bien-nommée Refuge Bay. 
Le paysage est magnifique. Des forêts de pins tombent directement dans l'eau turquoise. 
Nous passons la nuit dans un jolie crique bordée de mangrove. Loin de tout. Calme total et cieux étoilés.

Cascade les pieds dans l'eau.

Le lendemain matin, le soleil brille. Nous prenons l'annexe ("dingui") et explorons la baie: une grotte aborigène décorée de peintures rupestre, une cascade, des tortues... 

 Grotte aborigène et peintures rupestres.

Plage dans Refuge Bay.

Et, ô bonheur, nous profitons de ce beau soleil d'hiver pour synthétiser de la vitamine D en mode lézard sur le pont (Maria), ou pour se baigner puis prendre sa douche en plein air avec "vue mer" (Alex).

Bronzette.

Baignade.

Nous navigons autour de l'île et finissons dans une jolie baie abritée avec le coucher de soleil dans le viseur.

Coucher de soleil.

Pendant notre dernière nuit l'orage éclate. Le retour vers Airlie Beach se fait sous la pluie et dans la houle, le tout dans un climat un peu épique. Dehors, en cirés jaunes, les hommes assurent la navigation. Faute d'utilité à l'extérieur, Maria reste allongée dans la cabine.

Le vieux catamaran semble craquer de partout... Apparemment ce n'était pas qu'une impression. Suite à un choc sur les vagues, le capitaine prévient Alex que la coque a un problème. De retour à la plage, Alex avoue à Maria qu'il avait réuni les affaires les plus précieuses au cas où... Epique vous disait-on!

C'est ça aussi l'aventure, non?

Plage au navire échoué. Aucun rapport!

mercredi 18 juin 2014

La Grande Barrière de Corail



Gigantesque comme l'Australie la Grande Barrière de Corail s'étend sur 2000km du nord au sud du Queensland, la côte nord est du pays.

Après de longues heures de route (110km/h max), nous arrivons à Airlie Beach, porte d'entrée de la Grande Barrière de Corail et de l'archipel des Whitsundays.

Un peu déprimés par nos 2 derniers backpackers (bruyants et sans charme), nous décidons de profiter de notre escale pour nous faire plaisir! D'abord un dîner dans un restaurant italien raffiné (miam!) puis une activité unique... un survol de la Grande Barrière de Corail!

L'aérodrome et notre petit avion.

Nous sommes partis de l'aérodrome d'Airlie Beach. Après des semaines de pluie, nous avons la chance de voir le ciel s'éclaircir. C'est donc dans de superbes conditions que nous découvron l'archipel des Whitsundays et la Grande Barrière de Corail vus du ciel! 

Parés pour décoller (ou pour commenter le foot parait-il!) 

Le spectacle est simplement époustouflant! Parmis les plus beaux panoramas que nous n'ayons jamais vus...

Les îles des Whitsundays

74 confettis volcaniques plongés dans l'eau turquoise.

La lagune de Whiteheaven beach.

Alex in the sky with diamonds.

Les îles, toutes près, étaient autrefois reliées à la côte; en revanche le récif coralien se trouve lui à plusieurs dizaines de kilomètres au large. Heureusement l'avion permet de s'y rendre en moins de 30min.
Le corail afleure sous l'eau et crée de magnifiques motifs sur fond turquoise.

La limite de la Grande Barrière de Corail.

Motifs des récifs coraliens.

On pourrait presque voir les poissons tellement l'eau est transparente.

Le fameux récif en forme de coeur, symbole des Whitsundays et immortalisé par Yann Arthus-Bertrand. 
Magique!

mardi 17 juin 2014

Fraser Island


Nous avons longtemps hésité à visiter Fraser Island.

Fraser Island est la plus grande île de sable au monde (120km de long) ; elle est  inscrite au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1992. 
Revers de la médaille, c'est aussi une destination touristique très balisée (autorisation préalable, bus spécialisé ou location de 4x4 obligatoires) ce qui a eu tendance à nous refroidir un peu.

Finalement, la curiosité l'a emporté et nous n'avons pas été déçus. C'est un lieu unique au monde.
Morceaux choisis de notre visite...



Hervey Bay:

On accède à Fraser Island en bateau depuis Hervey Bay, petit village seulement connu des mordus de camping et de pêche.
Pour l'anecdote, Hervey Bay présente 2 points remarquables: son ponton et la migration des baleines.

Alex et Maria sur le ponton d'Hervey Bay


"Minute culture" :

Au début du XXème siècle, on construisit à Hervey Bay un ponton pour charger sur les gros cargos les exportations de la région (cuivre, sucre de canne et bois). Mais la baie était si peu profonde qu'il fallu étirer le ponton sur plus d'1 km et l'équiper d'une locomotive!
Pour une meilleure résistance, le ponton fut bâti en sateenay, un bois endémique de Fraser Island, solide et résistant à l'air marin, aussi très apprécié en construction navale.

Pélican


Embarquement pour Fraser Island:

La traversée se fait en ferry. Elle est animée par la visite d'une vingtaine de dauphins peu farouches (!) et quelques rencontres : une charmante dame rose australienne qui aime parler parler parler, et un groupe d'étudiants français en vacances qui nous rappellent Damien et ses copains.

Ferry


Forêt :

Bien que le sol de Fraser Island soit exclusivement du sable, l'île est loin de ressembler à la grande dune imaginée.
Elle est en fait recouverte de forêt, de ruisseaux et de lacs d'eau douce.

Source d'eau douce dans son lit de sable.

Le sateenay, le fameux arbre endémique très résistant.

Lac Mc Kenzie :

Ce lac d'eau douce est une des 40 oasis de l'île. Eau transparente et plage de sable!

Les rives du lac Mc Kenzie

"Ne pas trop forcer!"


La plage :

La côte orientale de Fraser Island est une longue plage de sable de 100km! Avantage et inconvénient : cette plage sert d'autoroute aux voitures et cars 4x4 autorisés à circuler sur l'île. Pratique mais un peu choquant tous ces pneus sur le sable.
Plus cocasse, la plage sert aussi de piste de décollage et d'aterrissage aux avions offrant les survols de l'île! :-)

"l'autoroute" vu du car 4x4.

Plage et vagues.

Le dingo, chien sauvage emblématique de Fraser.


L'épave :

Une des attractions de Fraser Island est l'épave échouée sur la plage. Il s'agissait d'un bateau de croisière. Revendu à une société japonaise qui devait le démanteler, le bateau sera emporté par une tempête lors de son convoyage vers le Japon. 
Aujourd'hui sa carcasse oxydée est un joli refuge pour les coquillages et un décor d'enfer pour les photos.

The shipwreck (l'épave)

Alex en grande forme!