jeudi 23 octobre 2014

La Paz - Bolivie


La Paz, une ville immense au pied des nuages.

Nous nous rendons à La Paz, "l'autre capitale" de la Bolivie*, pour une courte étape. En effet, La Paz a surtout l'avantage d'être la plaque tournante pour des vols vers le reste du pays. 

*Nb: la capitale officielle est Sucre mais La Paz reste le siège du gouvernement bolivien.

Copacabana-La Paz: traversée du Titicaca sur des barges. Mais le car d'un côté, les passagers de l'autre.

Nous arrivons un peu perdus. La Paz est une immense métropole un peu cahotique où les gratte-ciel, les gens, les voitures et les "microbus" pullulent.

Cireurs de chaussures. Ils se couvrent le visage car les pieds ne sont pas une partie du corps très bien vue des Boliviens. 
C'est aussi pour cette raison que vous verrez rarement des Boliviens en tongs ou en sandales!

Il ne faut pas aller à La Paz pour son charme ou son architecture. 
A part quelques églises et la place du palais présidentiel, elle compte très peu de beaux batiments qu'ils soient classiques ou contemporains.
L'essentiel de la ville basse est constitué de longues avenues et de hauts immeubles fonctionnels. Peut-être une lointaine influence nord-américaine?
Sur les collines, on trouve encore des quartiers résidentiels avec de petits immeubles et villas. D'ailleurs, le jour de notre arrivée, notre taxi ne parvient pas à grimper la rue menant à notre Bed & Breakfast. Nous devrons tous (sa femme et sa fille y compris) descendre de la voiture et le rejoindre à pied!
Enfin, El Alto, la banlieue populaire de La Paz à côté de l'aéroport, ressemble un peu à Puno avec ses maisons en parpaings pas vraiment finies...

L'Eglise San Francisco, le centre névralgique de La Paz.

Nous découvrons le centre de La Paz à pied à l'aide d'un tour gratuit guidé, les Red Caps. C'est une formule que nous avions testée et approuvée à Santiago au Chili. Idéal pour voir l'essentiel durant un court séjour et pour apprendre de nombreuses anecdotes sur la culture ou l'histoire du pays.

Une "cholita" à proximité du marché. Les cholitas, reconnaissables à leur costume traditionnel et à leur chapeau-melono, se transmettent leur étal de mère en fille. Elles jouent également le rôle de confidentes ou psychologues auprès de leurs clientes fidèles.

Comme dans le reste des Andes, à La Paz la pomme de terre est reine. Avec de la viande, c'est de loin le mets préféré des Boliviens.

Stand de jus de fruits frais au marché central, une constante dans les pays que nous visitons, idéal pour faire le plein de vitamines. Nous réfléchissons à importer le concept en France!

La place San Pedro où nous démarrons notre tour de La Paz à pied. 
En face, la prison San Pedro est "une ville dans la ville". En effet, les prisonniers (qui y vivent parfois en famille) doivent travailler pour s'acquiter du loyer de leur cellule. Le trafic de drogue et l'artisanat sont les principales activités...

La place San Martin et son horloge qui tourne à l'envers...

On est "presque" à Buckingham Palace!

Evo Morales, l'actuel président bolvien, est le premier président d'origine indigène et le créateur du nouvel Etat Plurinational de Bolivie.

Evo Morales en 4x3m pour célébrer la construction du nouveau téléphérique!
La Bolivie est le seul pays que nous  avons traversé où le portrait du Président soit aussi présent dans la presse ou sur les affiches. On ne semble pas très loin du culte de la personnalité...

Notre escale à la Paz est par ailleurs l'occasion de faire un peu de shopping (les basket Quechua d'Alex ont fini par rendre l'âme!) et de préparer la suite du voyage (toutes les destinations sont possibles).

Alors que nous pensions que la Bolivie se situait exclusivement en altitude dans les Andes, nous découvrons par la lecture de nos guides et par nos discussions avec d'autres voyageurs que la Bolivie possède une vaste zone de forêt tropiale. Nb : l'Amazonie s'étend sur 9 pays d'Amérique du Sud dont la Bolivie.

Nous nous laissons tenter et prenons 2 billets pour le lendemain! :-)

Nous inaugurons le fameux téléphérique qui relie La Paz à El Alto, la banlieue qui s'étend sur les montagnes surplombant la ville.

Le téléphérique, une façon originale de se rendre à l'aéroport


Notre départ pour la jungle amazonienne est aussi une aventure!

Tout commence lorsque notre vol prévu vers 16h est retardé pour des raisons techniques. (Nous tiltons un peu lorsque nous apprenons que le vol précédent a été annulé pour les mêmes raisons...)

A la nuit tombée, l'avion est peut-être réparé mais on nous explique que notre vol devra être annulé car l'aéroport de destination n'a pas d'éclairage (!) et n'est donc pas praticable de nuit!..

Entre un report au lendemain 10h et un dédommagement couvrant à peine le prix du taxi, la colère monte parmi les passagers. Nous sommes tous bloqués une nuit à La Paz...
Alex teste ses capacités de négociation et fait du "forcing" auprès des managers de la compagnie aérienne... Sans vrai succès, mais à la fin de la soirée tout le personnel de l'aéroport le connaît! ;-)

En attendant, c'est retour à La Paz.

La Paz vue d'en-haut.

Durant l'attente à l'aéroport, nous faisons connaissance avec le sympathique couple belge qui partagera notre expédition dans la jungle.

Nous passons la soirée ensemble et dormons dans un petit hôtel recommandé par le Lonely Planet. Un souvenir mémorable au niveau des tapisseries défraîchies et du bruit de la rue... L'hôtel rentre ainsi directemet dans le Top 5 des pires logements du voyage!

Le lendemain à 6h du matin, nous embarquons enfin!

Non, ce n'est pas l'avion de Barbie! Juste notre coucou pour l'Amazonie...

L'avion est si petit que l'on n'y tient pas debout (!).
Le capitaine met le moteur en route. Les ceintures sont attachées. Nous sommes parés.

Soudain, le bruit du moteur s'interrompt.

??!!?...
(Regards interloqués)

Le capitaine se retourne alors, et nous annonce un problème. Il va devoir faire procéder à une vérification technique...

Nous croyons d'abord à une blague, mais tout le monde est prié de descendre!

Le membre de la companie qui nous accueille dans l'aérogare est tout à fait détendu et nous affirme que la vérification technique ne prendra que 30 minutes. Or il s'agit toujours du même appareil que la veille!
Le mécontentement et, pour certains, la peur de voler, remplacent rapidement la stupeur dans l'esprit des 20 passagers. 
Le manager en charge n'éait pas au courant des événements précédents... Aïe!

Alex s'improvise porte-parole "énergique" et revendicatif du groupe. ce qui lui vaut l'appel du service de sécurité!!
Maria tente de calmer le jeu. Pendant ce temps, Alex sympathise avec les policiers boliviens et obtient de la compagnie aérienne des petits-déjeuners pour tous. Quel succès! ;-)

Nous décollerons finalement 3h plus tard sur un autre vol et surtout un autre avion.
Et en seulement 30 minutes, nous passerons des sommets enneigés de la Cordillera Blanca aux méandres des fleuves dans la jungle 4000m plus bas. Saisissant!

Pics enneigés autour de La Paz.

Le fleuve Beni dans la jungle amazonienne.


Cette fois, la véritable aventure peut commencer!!!

mardi 14 octobre 2014

Lac Titicaca - Pérou-Bolivie


Iles flottantes du lac Titicaca

Le célèbre lac Titicaca, connu pour être le plus haut lac navigable du monde (3800m), est un passage obligé lors d'un séjour touristique dans la région. D'autant plus qu'il sert de frontière entre le Pérou et la Bolivie.

Nous réalisons le trajet depuis Arequipa en car et arrivons à Puno, sur les rives du lac, du côté péruvien. 
Hélas, Puno est sans doute une des villes les plus laides que nous ayons vues durant notre voyage!.. Les immeubles sont en parpaings, sans peinture ou effort d'esthétisme. Et au final, Puno semble inachevée. Dommage!

Heureusement notre maison d'hôtes, toute fleurie, est charmante. Et l'excursion en bateau sur le lac nous permet de découvrir des paysages et des modes de vie inédits.


Iles Uros

L'immensité du Titicaca.

Le bateau est un excellent moyen de voir les panoramas du lac et de visiter ses îles.

Il y a 2 choses que nous n'avions pas imaginées avant d'arriver ici : la taille démesurée du lac (on n'en parcourt qu'une toute petite partie); et le froid! 
Mais ici les habitants préfèrent nettement le froid, synonyme de temps sec, à la chaleur qui amène les mois de pluie.

Les costumes colorés des Uros contrastent avec la monochromie des paysages.

Nous nous rendons dans l'archipel des indiens Uros. Mais la particularité de ce groupe d'îles est d'être artificiel!
En effet, depuis des siècles, les Uros ont appris à vivre en quasi autarcie sur des îles flottantes pour se protéger des agressions extérieures.

Le chef de l'île.

Il est intéressant de noter que fruits du tourisme sont équitablement répartis dans la communauté Uros grâce à un système de rotation (les îles hôtes tournant chaque semaine). Pour le touriste, en revanche, l'expérience est quelque peu aléatoire, l'accueil sur chaque îlot pouvant être inégal. Rien n'est jamais si simple!

Nous sommes accueillis par les sympathiques habitants de l'île du "Poisson"!
Le grand chef nous présente la vie des Uros rythmée par la pêche, l'artisanat et un peu de troc avec les habitants des terres (pour obtenir de la laine, du quinoa ou des pommes de terre par exemple). L'argent du tourisme permet d'acheter les quelques denrées non trocables (le riz et le sucre essentiellement). 
Le chef nous explique aussi au moyen d'une grande maquette comment sont construites ces îles flottantes uniques au monde. 
Le matériau principal est une espèce de jonc ou rotin (la "totora") poussant dans le lac.

La recette de l'île flottante : des blocs de racines pour la flottaison, des tiges de rotin pour le sol, une pierre sous la cuisinère, des tiges supplémentaires pour l'isolation de la maison. C'est prêt!


"Piélfie". Sensation étrange que de marcher sur un sol mou.

Intérieur d'une maison.

Photo-souvenir. Avec leurs vêtements colorés et leurs chapeaux, les habitantes des îles flottantes ressemblent à des poupées.

Les indiennes Uros portent toujours leurs habits traditionnels aux couleurs chatoyantes qui les font ressembler à de jolies poupées.
Et si elles superposent les épaisseurs de jupes, c'est évidemment pour se protéger du vent froid qui souffle sur le Titicaca; mais c'est aussi pour mieux correspondre à leurs canons de beauté, tout en rondeurs!

Guêt en forme de poisson, le symbole de cette île.

Bateaux traditionnels en rotin.


Ile de Taquile

Fruits de la passion sur l'île de Taquile.

Nous poursuivons notre périple nautique en nous dirigeant vers Taquile, une véritable île cette fois-ci, connue pour son artisanat du textile.

La montée de côte qui relie le port au village principal est particulièrement éprouvante. Malgré l'habitude acquise à Cuzco ou dans la région d'Arequipa, le manque d'oxygène se fait toujours sentir à ces altitudes!

A 10.000 km de la maison.

Si le village a quelques charmes, ce que nous retenons de notre promenade sur Taquile, c'est surtout ses superbes paysages. Le froid et les Andes en fond mis à part, on se croirait presque en Méditerranée!

Nous déjeunons sur une agréable terrasse vue lac avant de rentrer doucement jusqu'au bateau puis Puno.

"Sentier du littoral".

Ambiance méditerranéenne.


Copacabana

Le lendemain, nous reprenons la route en car, direction la rive bolivienne du lac.
 
La traversée de la frontière est assez cocasse. Le car vous laisse à la douane péruvienne et vous récupère à la douane bolivienne 500m plus loin. Entre les deux, vous traversez à pied le "no man's land" avec vos sacs à dos, et vous faîtes la queue dans des bureaux désertiques pour obtenir votre coup de tampon. 
Comme un air de film...

Copacabana, Bolivie.

Il ne faut bien sûr pas confondre Copacabana (Bolivie) avec la plage homonyme brésilienne. 
Copacabana en Bolivie a donné son nom à la vierge qu'elle abrite et qui suscite un grand culte dans toute la région. (La plage de Rio fut nommé en l'honneur de cette vierge par la suite.)

Nous séjournons ici 48h mais passons notre tour pour la visite de la fameuse Ile du Soleil. 

Notre petit havre de paix.

Vue de la fenêtre.

Le samedi, nous partons à la découverte du sanctuaire de Copacabana. 
Comme de nombreux Boliviens en famille, nous escaladons la colline en suivant le chemin de croix. 
Les locaux, eux, jettent des petits caillous sur les stèles à chaque étape et amènent des sacs remplis de fleurs.

Bolivienne attendant son tour en-haut du chemin de croix.

Arrivés en-haut, les gens font la queue pour pouvoir déposer leurs offrandes (fleurs, serpentins et cotillons) à travers une grille aux pieds de la Vierge.

La fin du chemin de croix et les offrandes à la Vierge de Copacabana.

Plus exotique pour nous, les Boliviens profitent également de l'occasion pour procéder à des rites chamaniques. 

Au début, nous ne comprenons pas la présence de stands de jouets et de boissons tout en-haut du sanctuaire. En fait, suivant le souhait qu'ils veulent exaucer, les Boliviens achètent une "miniature" appropriée : voiture, maison, liasse de billets, etc. 

Stands de miniatures de maisons et immeubles. Il y en a pour tous les goûts!

D'après ce que nous avons pu observer, à cela s'ajoute parfois des feuilles de coca, des bonbons, etc. 
Ensuite le chamane, couvert de son poncho et de son bonnet habituels, fait brûler de l'encens, récite des incantations et arrose le sol de grandes giclées de bière. 
Un véritable spectacle!

Table pour rituels chamaniques.

Alex devant le lac Titicaca.

Dans le même esprit que les prières païennes exécutées avec l'aide des chamanes, Copacabana présente aussi la particularité de "baptiser" les voitures de la ville!
Chaque samedi, les nouvelles voitures sont décorées et arrosées de confettis devant l'église avant de parader toute la journée. 

Voiture tout juste baptisée.

Pour savoir de quel côté de la frontière on se trouve, c'est simple, il suffit d'observer le chapeau de ces dames! Le chapeau melon est tout à fait typique de la Bolivie.

Du lac Titicaca nous avons aimé les paysages vus des îles, l'atmosphère pure du lac et la découverte du mode de vie ancestral des îliens. Mais nous ne savons pas trop hélas si le mode de vie et le folklore du Titicaca perdurent de façon "naturelle", ou plutôt pour contenter les "gringos" en vacances.

En revanche, si notre étape à Copacabana fut brève, elle nous a permis de prendre une respiration avant d'attaquer la traversée de la Bolivie et de vivre le lac Titicaca différemment. 
Par hasard nous sommes sortis des sentiers battus, et nous avons ainsi pu approcher d'un peu plus près l'authentique mysticisme qui existe encore aujourd'hui chez peuples andins.

Aurevoir, à bientôt...

samedi 11 octobre 2014

Canyon de Colca

3h30 du matin. 
Il fait encore nuit à Arequipa lorsqu'un car vient nous chercher à l'hôtel. Nous partons en effet pour 3 jours d'excursion à la découverte du canyon de Colca. 

Au pied de la falaise.

Pourquoi un départ si "matinal" nous direz-vous? (Ils sont fous ces Péruviens!)
Et bien, pour être sur-place tôt, afin d'espérer voir les condors qui ont fait la célébrité du canyon.

8h45 
Nous sommes sur le belvédère de la Croix du Condor avec des centaines d'autres touristes. Le chauffeur du car nous alloue généreusement 30 minutes chrono pour tenter de voir le plus grand oiseau du monde. Ça commence mal... Autant vous dire que nous sommes peu friands des tours surpeuplés et minutés! :-/

Heureusement, la suite du séjour se fera à pied et en groupe plus restreint. 
Et, par chance, les fameux rapaces apparaissent...

Condor des Andes.

Nous voyons tournoyer 2 jeunes condors au-dessus des falaises. Leur profil, avec les plumes écartées au bout des ailes, est reconnaissable entre mille!

Une silhouette très distinctive.

Minute "Le saviez-vous?"
Les condors figurent parmi les plus grands oiseaux du monde (avec une envergure de plus de 3m) et battent des records de longévitié (50 à 70 ans).
Par ailleurs, habitués à passer au-dessus des pics andins, ils peuvent voler jusqu'à 10.000m d'altitude!

Vue panoramique sur la vallée du Colca

D'en-haut, le canyon de Colca ressemble à une vallée profonde entourée de montagnes à 6000m. Et si le paysage ne s'apparente pas au Grand Canyon du Colorado, nous avons tout de même sous nos pieds une falaise de 1200m à descendre...

Dans la vallée, face à la falaise, les versants cultivés.

Nous descendons la paroi rocheuse par un chemin étroit où nous croisons parfois des habitants du canyon et leurs ânes. 
En quelques heures nous atteignons la rivière de Colca.

Après une agréable pause les pieds dans l'eau, nous rejoignons le versant habité et le hameau où nous passerons notre première nuit. 

Notre logement pour la nuit : 4 murs et 1 lit. Pas d'électricité. Douche froide. Mais les géraniums et la vue rattrappent le tout!

Le deuxième jour, notre marche nous amène de village en village par des chemins pierreux bordés de figuiers de barbarie appelés "tuna". 

Figues de barbarie (ou "tuna") made in Colca.

Il existe 2 types de fruits de "tuna" ici: certains sucrés, certains très acides qui peuvent remplacer le citron vert dans les cocktails. 
Mais si les figuiers de barbarie sont si précieux dans cette région, c'est pour une autre raison... En effet, leurs feuilles sont souvent recouvertes de parasites blancs, les cochenilles. Ecrasées, celles-ci donnent un jus rouge utilisé comme teinture naturelle, très prisée des producteurs de laine d'alpaga.

Les campements de l'oasis.

Après avoir dépassé une belle cascade, nous arrivons à "l'oasis", un endroit où l'eau de la rivière abonde. Quelques campements ont été installés. 
Les bungalows en bois sont assez sommaires, en revanche les piscines alimentées par la rivière sont dignes de beaux hôtels. 
Nous profitons donc de quelques heures de détente au bord de l'eau, les doigts de pied en éventail, face à la falaise. Bien agréable de temps en temps!

Piscine au coeur de l'oasis.

Le dernier jour, nous allons devoir remonter au sommet de la falaise. Une fois de plus nous nous partons alors qu'il fait nuit noire pour pouvoir éviter la grosse chaleur. Nous réalisons l'ascension de la falaise en un peu plus de 3h. 

Bonne surprise, notre guide est fan de musique française. Sur le dernier tiers de la marche, il nous passe aussi bien Manu Chao que Louise Attaque ou Goldman! On rigole beaucoup mais ça nous motive.

Finalement Alex arrive en-haut avec le reste du groupe. Maria peine un peu, mais parvient au sommet peu de temps après, précisemment sur la chanson "We are the champions" de Queen...
Les petits plaisirs de la vie! ;-)

Maria remontant du canyon.

Après un bon petit-déjeuner, nous reprenons la route en car.

Nous longeons le canyon, observons les cultures en terrasse, plongeons une tête dans une piscine d'eau chaude naturelle, puis traversons un parc naturel avec vue sur les volcans.

Alex et Maria devant le panorama de la vallée de Colca.

Terrasses agricoles ancestrales.

Le style des chapeaux portés par les femmes varie fortement d'une région à l'autre. Dans la région de Colca, ils sont blancs et applatis. 

Cet aigle a été apprivoisé bébé par son propriétaire 10 ans plus tôt.

Affiches électorales au Pérou. Chaque parti est symbolisé par un dessin (famille, poivron, ballon de foot, etc). Par ailleurs, on explique aux électeurs comment voter en cochant le dessin approprié.

On the road, sur le plateau du parc national des Aguas Blancas.

4600m. Superbe vue sur les volcans.

Vigognes sauvages.

Bébé alpaga.

Soleil couchant sur les hauts plateaux péruviens. Des couleurs à couper le souffle.