mardi 22 juillet 2014

Vanuatu, archipel du Pacifique



Tout a commencé il y a 4 mois, au Centre de Vaccination d'Air France... Notre infirmière (très conviviale) avait vécu 10 ans en Nouvelle Calédonie et nous conseilla de faire absolument une escapade au Vanuatu, tout près. "Plus authentique et des gens adorables!".
Le soir-même nous tombons sur un reportage sur le navigateur Philippe Poupon justement en escale au Vanuatu. Vendu!


Le Vanuatu c'est le nouveau nom des ex-Nouvelles Hébrides, co-dominion franco-britannique indépendant depuis 1980. L'archipel volcanique, perdu dans l'océan au Nord de la Nouvelle Calédonie et à l'Est de l'Australie, se situe sur la ceinture de feu du Pacifique.


Nous arrivons à Port Vila, la capitale. Notre première impression est celle d'une ville faite de bric et de broc. Côté positif : l'ambiance nonchalante et des Vanuatais vraiment sympathiques. Il y a quelquechose ici qui nous rappelle Madagascar, avec une touche antillaise. 


Une grande rue est l'axe principal de la ville. Y circulent essentiellement des taxis et des fourgonnettes (bus locaux). La Coupe du Monde de Football bat son plein. Chaque bus affiche le drapeau de son équipe fétiche (France, Brésil, Allemagne, Argentine...), et ce, même si elle a déjà été éliminée!




Le coeur de Port-Vila est son marché de fruits et légumes. On y trouve bien présentés des noix de cocos, pamplemousses, papayes (paw paw), bananes, mais aussi ignames, taros, patates douces, laitues, courges, oignons, ainsi que quelques fleurs et un peu d'artisanat.

Ouvert 24h/24 (!), on peut y faire ses courses, mais aussi y manger. Quelques mamas aux robes colorées y tiennent des stands et proposent des plats à la fois bons et pas chers.
Ce marché deviendra notre QG du midi!


Les grandes tables partagées sont l'occasion de rencontrer des expatriés de différents horizons : Français, Anglais, Australiens, travailleurs, bénévoles, étudiants en stage, etc.
Ces discussions nous permettent de comprendre le Vanuatu plus rapidement... et de découvrir quelques "bons plans" (le meilleur espresso de la ville, le prix d'une course en bus, etc)!


De ce que nous avons vu, les ressources du Vanuatu semblent être aujourd'hui le tourisme, le boeuf et la noix de coco (coprah). Les brochures touristiques font aussi la publicité des banques et des avantages fiscaux qu'offrent le pays (faible imposition et secret bancaire)!

L'artisanat est également très présent : travail du bois, vannerie, etc. Un marché de Port-Vila montre le travail des femmes. Ici les vieilles machines à coudre Singer ont une deuxième vie et servent à confectionner les jolies robes à fleurs que portent les femmes.


Nous résidons tour à tour dans 2 auberges à Port-Vila. 
La première, proche du centre-ville, offre une ambiance très calme et familiale. C'est là qu'une nuit nous sommes réveillés par les vibrations d'un tremblement de terre... 6,3 sur l'échelle de Richter! C'est semble-t-il assez fréquent ici...

La seconde, plus excentrée, a l'avantage d'être au bord de l'eau. Nous y séjournons sur les bons conseils de Margarita et Tina, que nous avons rencontrées au début de notre séjour. Margarita est chilienne, Tina est slovène. Après avoir travaillé en Nouvelle Zélande elles ont décidé de partir voyager. Très sympas et pleines de peps! Margarita nous donne également une foule de bons conseils sur sa ville, Valparaiso, où nous avions déjà prévu d'aller à notre arrivée au Chili!


Rester à Port-Vila nous permet d'organiser notre escapade sur une deuxième île, mais au bout d'un moment nous tournons un peu en rond!..
Nous finissons donc par prendre un quad pour aller découvrir le reste d'Efate, l'île principale.


Le premier jour, nous visitons la côte orientale et ses multiples baies. A la baie des Tortues, nous découvrons dans un mini-zoo quelques animaux tels que le caméléon, la chauve-souris roussette (mangée par les locaux) ou la tortue.


Nous nous détendons au bord d'un "lagon bleu", une piscine naturelle aux eaux bleues quasi phosphorescentes.




Le dernier jour sur Efate, les "bikers" que nous sommes partons à l'assaut de la côte ouest. 
Nous visitons en chemin la fabrique du café Tanna. Les plantations sont sur les flancs du volcan de l'île de Tanna, mais torrefaction et emballage se font sur Efate. Très intéressant.


La côte aux alentours de Havannah est très belle. Nous regrettons juste que le soleil ne soit pas plus présent...


Enfin, nous faisons halte pour l'apéritif dans un petit hôtel-restaurant réalisé par une italienne expatriée en Australie puis au Vanuatu. Un petit coin de paradis avec sa terrasse et sa bibliothèque ouverte sur l'extérieur... 



En revanche, grâce à notre hôte, nous découvrons aussi l'autre face du développement touristique du Vanuatu.

L'immobilier semble se développer rapidement, principalement grâce aux Australiens, qui achètent les terrains aux tribus locales pour faire de la promotion ou construire des petits hôtels chics. (Nous avons vu en effet de nombreux panneaux "land for sale".)

Si ces nouvelles infrastructures permettent d'attirer les touristes étrangers dans le pays, les côtes vanuataises sont en train d'être privatisées. Les locaux essaient aussi de tirer parti du nouvel engouement pour leur pays. En conséquent, nous avons vu par exemple que l'accès aux plages devient impossible ou payant!

Le Vanuatu semble être un nouvel eldorado. Nous avons l'impression d'être témoins de ses premiers pas dans le club des "Iles touristiques du Pacifique".

1 commentaire:

  1. et la prochaine étape faire un guide touristique!! j'aime votre regard intéressé et intéressant sur le monde qui vous entoure aujourd'hui!!! Bravo pour ce magnifique aperçu de notre monde!!!

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